CENTRE jUNO bEACH (visite en juin 2016)

Hello,

Aujourd’hui, je t’invite à faire connaissance d’un lieu que j’ai visité à plusieurs reprises et notamment en juin 2016, lors des différentes cérémonies pour fêter le D-DAY.

Le Centre Juno Beach, se situe sur la commune de Courseulles-sur-Mer en Normandie dans le département du Calvados. Adresse : Voies des Français Libres 14470 Courseulles-sur-Mer.

Le centre est actuellement fermé pour cause de crise sanitaire, mais lorsque cela sera possible, je t’invite à faire comme moi si tu le peux et à aller le visiter.

Situé sur le secteur de débarquement des Canadiens pour le 6 juin 1944, sur le secteur Juno Beach, il rend hommage aux 45 000 canadiens qui ont perdus la vie durant la Seconde Guerre Mondiale et notamment aux 5 500 soldats qui ont perdus la vie durant la bataille de Normandie et aux 359 le Jour J.

Centre Juno Beach

Fondé en 2003, par des vétérans et des bénévoles, il présente l’effort de guerre civil et militaire de toute la population canadienne sur les différents fronts et batailles de la Seconde Guerre Mondiale.

Je te propose de revenir sur le débarquement des Canadiens en ce 6 juin 1944, pour te donner l’envie de venir voir les plages de ce secteur et mieux connaître ainsi le lieu.

C’est parti pour le cours d’histoire et la remontée du temps :

Juno Beach est le nom de code de l’une des principales plages du débarquement allié le 6 juin 1944. Elle s’étend sur 8 km, entre un point à l’ouest situé à mi-parcours entre Courseulles-sur-Mer et le lieu-dit de La Rivière, hameau à l’est de Ver-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer à l’est. Elle est encadrée par Gold Beach à l’ouest et Sword Beach à l’est.


Sa prise est assignée à la 3ᵉ Division d’infanterie canadienne commandée par le major-général Rodney Keller, assisté par la Marine royale canadienne et la Royal Navy britannique. Les objectifs de la 3e division sont de couper l’axe routier Caen,-Bayeux, capturer l’aérodrome de Carpiquet et d’établir la jonction avec les plages britanniques de Gold Beach et Sword Beach.

La plage est alors défendue par deux bataillons de la 716e Division d’infanterie allemande, ainsi que des éléments de la 21e Panzerdivision dans les environs de Caen. Le secteur de Juno est défendu par quatre Widerstandnester « nids de résistance », équipé d’au moins plusieurs canons de 50 mm KwK, de trois canons de 75 mm et d’un canon de 88 mm.

Le plan d’invasion consiste à débarquer deux brigades d’infanterie de la 3e division sur deux secteurs de la côte — Mike and Nan — focalisées sur les communes de Courseulles-sur-Mer, Bernières-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer. Il est prévu que les bombardements préliminaires détruisent et désorganisent les défenses côtières allemandes. Le support blindé doit être assuré par la 2ᵉ Brigade blindée canadienne.

Une fois les plages sécurisées, le plan prévoit le débarquement de la 9ᵉ Brigade d’infanterie canadienne afin d’avancer dans les terres, et faire la jonction par les commandos avec la 3ᵉ Division d’infanterie de Sword Beach et par la 7ᵉ Brigade d’infanterie canadienne avec la 50ᵉ Division d’infanterie de Gold Beach.

Juno Beach le 6 juin 1944. Source D-Day overlord

Les objectifs du 6 juin au soir pour la 3e Division d’Infanterie Canadienne sont la prise de l’aérodrome de Carpiquet et d’atteindre la voie ferrée Caen-Bayeux sur une ligne fictive nommée pour l’occasion Oak Line.

Mais c’est sans compter sur la résistance allemande lors du débarquement initial, les bombardements préliminaires n’ont pas été aussi efficaces qu’espéré et le mauvais temps force la première vague à retarder son débarquement, qui était normalement prévu entre 7 h 35 et 7 h 45.

Plusieurs compagnies de la première vague, notamment celle des « Royal Winnipeg Rifles » et celle des « The Queen’s Own Rifles of Canada », subissent de lourdes pertes dans les premières minutes du débarquement. Cependant, avec des forces supérieures en nombre et un support coordonné de l’artillerie navale et des escadrons blindés, les Canadiens parviennent à sécuriser la plupart des défenses allemandes en deux heures. Les compagnies de réserve de la 7e et 8e brigade, ainsi que les Royal Marines commencent à débarquer vers 8 h 30, tandis que la 9e brigade commence son déploiement vers 11 h 30.

L’avance dans les terres vers les objectifs de Carpiquet et de la Oak Line rencontre un résultat mitigé. Le nombre important d’hommes et de véhicules débarqués sur les plages crée des encombrements et des retards de déploiement, empêchant la réussite des objectifs pour la soirée du 6 juin. Le contact est malgré tout établi à l’ouest à Creully, avec les troupes britanniques de Gold Beach mais la résistance allemande et la contre-attaque de la 21e Panzerdivision à l’est entre Juno et Sword empêchent la jonction des deux plages le jour même. Cependant, les troupes canadiennes seront celles qui auront le plus avancé dans les terres au soir du 6 juin.

Voilà un résumé des du débarquement des Canadiens, sur cette fameuse plage, où se trouve de nos jour le Centre Juno Beach, que je t’invite à visiter. Tu y découvrira leur histoire, mais aussi les actions de nos jours que le centre, mais en avant pour le Devoir de Mémoire et les actions pour le maintien de la Paix dans le monde.

Les photos datent un peu, certes, mais le centre évolue malgré tout dans ses collections quelles soient permanentes ou non et tu pourras également visiter le bunker qui fait partie des lieux et voir la progression des autres bunkers découverts et actuellement en cours de nettoyage.

Particularité pour les visites guidées et l’accueil, ce ne sont que de jeunes canadiens et canadiennes qui viennent pour une durée d’un an donner de leur temps en temps que « missionnaire ». C’est particulièrement très intéressant de pouvoir discuter avec ses jeunes qui sont investis par leur pays et l’histoire de ce dernier.

J’espère t’avoir donné l’envie d’aller visiter ce musée, la plage, l’immense croix de Lorraine et les lieux. Désolé si les photos ne sont pas récentes, mais elles révèlent bien l’endroit et le centre. Tu pourras y aller très facilement et te garer sans problème sur le parking. L’accès aux personnes à mobilité réduite peut ce faire sur l’ensemble du centre sauf la plage et la visite du bunker. Au niveau des enfants, pas en dessous de 10-12 ans et compter une bonne heure de visite.

Enfin, si vous souhaitez retrouver tous mes articles, n’hésitez pas à cliquer sur le MENU/CATÉGORIE, dans la colonne de droite ou pour les portables et certaines tablettes en bas de page. Ainsi, vous les retrouverez répertoriés par rubriques et départements.

INTERET HISTORIQUE :

Note : 4.5 sur 5.

ACCESSIBILITE :

Note : 4 sur 5.

ENFANT :

Note : 3 sur 5.

(Photo collection privée Patricia Gontier)

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