LA BATTERIE KAROLA

Hello tout le monde,

Aujourd’hui, retour sur les traces de jeunesse de Loulou à Karola, sur l’île de Ré, (17999), dans le département de la Charente-Maritime.

Grosse batterie allemande de la Kriegsmarine appartenant au Mur de l’atlantique, durant la Seconde Guerre Mondiale et lieu où Loulou fut réserviste dans les années 1990 et 2000 au 519ème Régiment du train, de nos jours basé à Toulon.

Petit retour sur l’histoire :

Dès juillet 1940, l’Ile de Ré est occupée par les troupes allemandes alors que, dans le même temps, se construit à La Pallice une base de sous-marins de première importance pour le secteur Atlantique, la 3ème flottille.

C’est pour défendre cette position stratégique qu’entre 1942 et 1945, les allemands choisissent l’Ile de Ré, située en face, pour implanter tout un système de défense, soit plus de 300 bunkers. Le site de Karola qui regroupe les batteries de côte appelées Karola, Kathe et Kora est le plus important du secteur, de la Vendée à Bordeaux, car doté de la plus grosse puissance de feu. La batterie karola, alors occupée par la Marine, ne couvre que la partie la plus proche de la mer et se résume à deux tourelles de tir.

La tour de direction de tir qui subsiste encore très distinctement, culmine à 23 mètres de hauteur.  située dans le périmètre de la batterie Kora qui dépend de l’Armée de Terre, elle est employée à la fois comme poste de conduite de tir et poste de commandement pour les deux batteries.

Elle comporte, aux niveaux supérieurs, des postes d’observation équipés, avec une binoculaire, une cabine blindée périscopique, une coupole blindée télémétrique comportant un télémètre Zeiss de 10 mètres d’envergure, capable d’une rotation à 360° et assurant une portée de 35 à 40 km.

Accolée à la batterie Kora, une autre batterie, Kathe, occupée par la Marine Flak, spécialisée dans l’utilisation de canons antiaériens, assure la défense aérienne. Un effectif de quatre cents soldats allemands, appartenant pour moitié à l’Armée de Terre et pour moitié à la Marine, sont stationnés sur le site. Logés dans des baraquements en bois, ces soldats disposent également de petits bâtiments où sont proposées des soirées avec spectacles. L’ensemble constitue un véritable village, avec des bâtiments abritant les cuisines, l’infirmerie, et sa pharmacie, voir photos ci-dessous, l’aumônerie, le garage, l’écurie avec quelques chevaux ainsi qu’une police militaire propre au camp.

Voilà un rapide résumé du lieu, car on pourrait en écrire des pages et des pages, tellement il est intéressant, mais là, je vais vous perdre en route et voir des doigts zapper et des paupières se fermer. LOL.

Toutefois, si vous passez dans le coin, c’est vraiment à lieu à voir, oui!!! Loulou, je sais!!!! que le site est toujours un terrain militaire et normalement interdit. Mais bon, nous avons vu des familles si balader et promener les chiens. Donc, si vous y aller, c’est à vos risques et périls et bien entendu à vous de faire attention, si vous désirez explorer les bunkers. Pour les personnes à mobilité réduite, cela ne sera pas accessible et pour les enfants, pas en dessous de 10 ans et grosse surveillance d’un adulte à prévoir.

INTÉRÊT HISTORIQUE :

Note : 5 sur 5.

ACCESSIBILITÉ :

Note : 1 sur 5.

ENFANT :

Note : 3 sur 5.

Enfin, si vous souhaitez retrouver tous mes articles, n’hésitez pas à cliquer sur le MENU/CATÉGORIE, dans la colonne de droite ou pour les portables et certaines tablettes en bas de page. Ainsi, vous les retrouverez répertoriés par rubriques et départements. Et si cela vous a plu, un petit, j’aime 👍, ou encore mieux, abonnez-vous, c’est gratuit. 😊 Merci.    

(Photos et vidéo collection privée Patricia Gontier)

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