
Hello tout le monde,
Aujourd’hui direction Saint-Nazaire et plus particulièrement la forêt de Beauregard, (44600), dans le département de Loire-Atlantique.

Loulou et moi, nous vous emmenons pour une balade en forêt. Rassurez-vous, nous n’allons pas faire un footing, lol, mais nous allons visiter un ancien camp de repos pour les sous-mariniers.
Avec notre ami Sylvain, président de l’Association Forteresse Saint-Nazaire, nous partons à la découverte des restes de ce camp de villégiature.
Construit en 1941, il est l’un des trois cantonnements allemands dans les environs de Saint-Nazaire, avec ceux d’Henleix et de Savine.
Son nom de « Beauregard », provient du Manoir situé juste à côté, le Manoir de Beauregard, réquisitionné pour les officiers. Voir ci-dessous une photo prise en 1950.

Donc, destiné au repos des sous-mariniers, il héberge les équipages des 6ème et 7ème flottilles de U-Boot, basées dans les bassins de la cité portuaire. C’est ici entre deux missions, que 600 hommes peuvent se reposer et se distraire à tour de rôle.
Conçu pour leur procurer un maximum de confort, le camp est équipé de sanitaires, avec douches et baignoires. D’une piscine, aujourd’hui disparue, alimentée par un château d’eau.

Il y a également un terrain de sport en plein air où les hommes concourent entre eux.
Comparé à la promiscuité dans les sous-marins, où il n’y a par exemple qu’un seul WC pour 50 occupants, ici, c’est le luxe.
Les hébergements sont constitués de rangées de baraquements en bois avec un sous-bassement en béton. On peut encore voir les marches et le béton du sous-bassement.


Le bâtiment « A »tout en béton, permet de mettre à l’abris 200 sous-mariniers en cas de bombardement, avec sa dalle au plafond d’une épaisseur de deux mètres.

Mais ce n’est pas la seule protection du camp, une troupe de soldats dont ce n’est que la charge, surveille jour et nuit, pour le repos de nos sous-mariniers, des Tobroucks sont disposés sur toute la périphérie du camp, fossés anti-chars et champs de mines complètent le dispositif de défense.
Après la guerre, le camp n’est pas réutilisé par l’armée française, en mai 1968, aux moments des grandes manifestations et grèves en France, il accueille dans les baraquements encore intacts à l’époque, les CRS dépêchés dans la cité navale.
Actuellement, le site est à l’abandon mais il est accessible au public. Si vous passez dans le coin, je vous invite à aller faire une balade dans le bois, et découvrir tous les vestiges du camp de repos de Beauregard. Un grand parking, route de la Laiterie, vous permet d’y accéder sans problème. Je vous conseille des chaussures de randonnée, un pantalon, (évitez le short, vos jambes me remercieront, lol), et un blouson à manches si vous voulez aller explorer car entre racines, ronces et branches, certains endroits sont difficiles d’accès.
Vous l’aurez compris pour les personnes à mobilité réduite, l’ensemble est peu praticable. Si toutefois, vous voulez malgré tout y aller, je vous conseille de rester sur le entier, qui sera toujours plus facile mais pas sans difficultés. Enfin pour les enfants, je ne vous conseille pas en dessous de 7 ans et sous la surveillance d’un adulte pour éviter tout accident ou chute.
Je vous souhaite donc une bonne balade, oups, j’allais oublié, merci Loulou, n’oubliez pas votre appareil photo.
INTÉRÊT HISTORIQUE :
ACCESSIBILITÉ :
ENFANT :
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(Photos collection privée Patricia Gontier).