
Hello,
Alors aujourd’hui pas de visites de bunkers, musées…… mais un essai, celui du side-car allemand BMW R75 utilisé par les Allemands durant la seconde guerre mondiale et sur ce modèle que j’ai pu essayé, un authentique de l’Afrika Korps.
Avant toute chose je tiens à remercier mon ami Xavier Degrenne, ( petit-fils de Guy Degrenne, tu sais la marque des fourchettes, assiettes…… de luxe. Lol).
Aller hop, petit cours d’histoire sur la bestiole, sachant que je ne suis pas une spécialiste en mécanique, donc pas de grands détails ce n’est pas le but mais juste pour remettre ce véhicule dans le contexte de la ww2 et après je te donnerais mes impressions sur mon essai grandeur nature.
La BMW R75 est une moto et un side-car produit par la société allemande BMW de 1941 à 1944. Elle était appelé également « überschweres Wehrmachtsgespann » (« équipe lourde de la Wehrmacht ») un mot bien compliqué, lol.
En 1937, Zündapp reçoit l’ordre du Bureau des armes de la Wehrmacht de développer une « moto avec side-car ». BMW, qui produisait déjà le modèle R12, décide de participer également à cet appel d’offres, (ba oui c’est la guerre entre les constructeurs). Les modèles de présérie BMW de la R75 étaient propulsés par un moteur 750 cm3 à soupapes latérales basé sur le moteur de la R71. Toutefois, il fut rapidement nécessaire de concevoir un nouveau moteur à soupapes en tête 750 cm3 pour la R75. deux modèles furent produits parallèlement car BMW refusait de prendre en charge la construction des modèles Zündapp, (pour BMW fallait pas poussé mémé dans les orties, et puis quoi encore, produire leur rivale, ho ça va pas la tête). Cependant, en vue de simplifier l’approvisionnement, le Haut Commandement de l’Armée de terre exigea en avril 1940 que les deux modèles aient en commun 70% des pièces de rechange.
La BMW R75 et sa rivale la Zündapp KS750 furent largement utilisées par la Wehrmacht en Russie et en Afrique du Nord par l’Afrika Korps, ont en a vue également durant la campagne de France. Cependant après une période d’évaluation, il devient évident que la Zündapp est supérieure, (un coup dur pour BMW). En août 1942 face à l’insistance de l’Armée; Zündapp et BMW s’accordent sur la normalisation des pièces pour les deux machines. Ceci en vue de créer une moto hybride Zündapp-BMW (désigné BW43), associant un side-car BMW 286/1 à une moto Zündapp KS750. Les deux marques se mirent également d’accord sur le fait que la fabrication de la R75 cesserait une fois que la production aurait atteint 20 200 unités, et qu’après cette première production BMW et Zündapp produiraient 20 000 exemplaires par an de la Zündapp-BMW.
Le seuil cible de 20 200 BMW R75 n’étant pas atteint, la moto resta en production jusqu’à ce que l’usine d’Eisenach soit tellement endommagée par les bombardements Alliés que la production cessa en 1944. 98 exemplaires furent assemblés par les Soviétiques en 1946 comme réparations de guerre.
Voilà le contexte militaire de notre bestiole, maintenant revenons à mon essai avec mon pilote Xavier Degrenne et sa machine.
Alors en premier lieu, l’essai ce produisit durant l’été 2020 donc par temps ensoleillé, ce qui tu en conviendra est quand-même plus agréable que sous la pluie. J’ai été enchanté de monter à bord de cet authentique side-car de l’Afrika Korps. Pour ce qui est des sensations, comme tu est très près du sol, cela ressemble au même sensations que dans un kart surtout quand ont prend de la vitesse. J’ai été très agréablement surprise par le confort et les suspensions pour un véhicule de cet âge car nous sommes passés par des chemins de terre et j’avoue que OK, cela secoue, mais pas autant que je ne l’avait imaginé et il n’a rien à envier aux side-car modernes sur ce sujet, (bon en même tant j’avoue pas être très objective tellement j’adore cet engin). Du moins c’est mon avis. Par contre niveau sonore, la tu entends bien le moteur, hihihi, mais moi j’adore!!!!! je suis trop fan.
Niveau tenue de route pas de problème en ligne droite sur route et dans les chemins de terre, par contre dans les virages et rond point, là, il faut y aller en douceur et freiner, sachant qu’il faut anticiper ton freinage, car comme la plupart des véhicules anciens pour ne pas dire tous, ba ça freine quand ça à le temps. Lol.
Donc pour résumé, véhicule bruyant, mais des sensations de folies, cheveux au vent, hihihi, et un bonheur de ce balader dans un véhicule d’époque relativement rare. OK, la bête est un peu capricieuse tant dans sa mécanique, que sa tenue de route et son freinage est plus qu’aléatoire, mais on lui pardonne tout, en tout cas moi, tant c’est un monument de l’histoire et une expérience inoubliable avec un look d’enfer. Ouiiiiiiii, je suis trop fan!!!!!!!!!
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INTÉRÊT HISTORIQUE
ACCESSIBILITÉ
(Connaitre un ami qui possède ce véhicule et lui demander une balade)
ENFANTS
(Voir en fonction de l’âge et de la grandeur de l’enfant et de l’accord du pilote)
(Photos et vidéos collection privée auteure)





