Hello tout le monde,
Aujourd’hui direction Saint-Nazaire et retour à l’écluse fortifiée de la base sous-marine, (44600), dans le département de Loire-Atlantique.
Comme je vous l’avais écrit jeudi dernier, vous allez voir Loulou en sous-marinier, Lol, durant notre visite de l’Espadon.
En effet, dans les entrailles de ce bloc de béton, ce cache un sous-marin. Ne sautez pas de joie tout de suite, ce n’est pas un U-Boot, mais un sous-marin français. Oui je sais déception, mais bon, c’est déjà pas mal et il est quand-même une conséquence de la Seconde Guerre Mondiale.
Retour sur son histoire :
Construit au Havre, il est l’avant-dernier rejeton d’une famille de six : la classe des Narval mise en chantier par la France à partir des années 1950. Il mesure 77 mètres de long et 12 mètres de haut. Sa vitesse était de 16 nœuds en surface (29 km/h) et de 18 nœuds en plongée (32 km/h).
L’Espadon a vécu deux vies pleines de rebondissements. La première a commencé en 1957 dans les Chantiers et Ateliers Augustin Normand du Havre. Trois ans plus tard, il reçoit le numéro S 637 et commence sa carrière militaire. Pendant 25 ans, il sillonne les océans.
En pleine Guerre froide, le sous-marin et son équipage de 65 marins sont destinés à mener des missions de protection, de dissuasion et de surveillance. Le submersible est envoyé en Atlantique, en Méditerranée, aux Antilles et sur les côtes de l’Afrique, sans jamais combattre.
En 1964, il mène une mission qui le fait entrer dans l’Histoire. il est devient le premier sous-marin français, avec son frère, le Marsouin, à franchir le 70ème parallèle Nord et à naviguer sous la banquise arctique.
Après avoir parcouru plus de 360 000 milles marins, soit plus de 660 000 km, il est désarmé et condamné au démantèlement.
En 1986, il est sauvé par la Ville de Saint-Nazaire sur proposition du ministère de la Défense. Il entame une deuxième vie. Abrité dans l’écluse fortifiée de l’entrée Est du port. À la fois objet de collection et musée, il devient alors le premier sous-marin visitable de France. Il reste encore aujourd’hui le seul présenté à flot.
Si vous passez dans le coin, je vous invite à aller le visiter, à bord, grâce à un audioguide, le parcours est immersif et plonge réellement les visiteurs dans le quotidien de l’équipage et de sa mission sous l’Antarctique . On peut ici et là, avoir un aperçu de la vie à bord, avec les espaces réduits pour manger (ou jouer au Monopoly) et les couchettes au confort rudimentaire et limitées, (il n’y en avait que deux pour trois matelots). Autres espaces que l’on peut scruter : la cuisine de deux mètres carrés et une minuscule cabine pour prendre des douches à l’eau de mer.
Pour y accéder, un parking se situe juste devant l’entrée et vous permet de vous garer sans soucis, sinon, vous en avez tout autour de la base sous-marine. Pour les personnes ayant des bagages style sac à dos ou autre, vous pouvez les laisser à la consigne gratuite, (j’ai fait l’expérience, Lol), et faire la visite tranquillement dans cet espace réduit. Pour les personnes à mobilité réduite, l’accès n’est malheureusement pas possible dans le sous-marin mais un système de parcours permet grâce à une sorte de tablette, de vivre la visite en 360° depuis le quai en toute sécurité. Enfin pour les enfants, je ne vous conseille pas en dessous de 7 ans et sous la surveillance d’un adulte pour éviter tout accident ou chute, (les poussettes ne pouvant accéder au submersible ce qui est compréhensible).
Je vous souhaite une bonne visite et en attendant, je vous laisse découvrir les photos extérieures et intérieures de l’Espadon avec notre guide Loulou, Lol.
INTÉRÊT HISTORIQUE :
ACCESSIBILITÉ :
ENFANT :
Si vous souhaitez retrouver tous mes articles, n’hésitez pas à cliquer sur le MENU/CATÉGORIE, dans la colonne de droite ou pour les portables et certaines tablettes en bas de page. Ainsi, vous les retrouverez répertoriés par rubriques et départements.Et si cela vous a plu, un petit, j’aime , ou encore mieux, abonnez-vous, c’est gratuit.Merci.
(Photos d’époque, source internet Saint-Nazaire et photos collection privée Patricia Gontier).
La Souris de Bunker 